LA CONSTANCE
LE SITE

Pourquoi le site de La Constance ?
Une opération
urbaine
publique
et d'intérêt
général
Lorsque l’on regarde une carte, l’évidence de l’aménagement du plateau de La Constance-Valcros est immédiate.
Au cours de son Histoire, Aix a grandi par cercles concentriques.
Depuis les années 50, Aix s’étend vers l’Ouest, car le massif de Sainte-Victoire (Grand site de France) à l’Est, le plateau de Puyricard au Nord et le massif du Montaiguet au Sud, complexifient ou interdisent toute évolution différente.
Ainsi la ville a grandi et logé ses habitants à Corsy, puis Encagnane dans les années 60, au Jas de Bouffan dans les années 70, en développant ses zones d’activités de La Pioline, Les Milles, Pichaury dans les années 80, puis ce furent La Duranne, La Beauvalle, La Thumine, La Brédasque dans les années 2000 et l’ancien quartier industriel Sextius-Mirabeau, à l’ouest aussi du centre historique.
Ces évolutions étaient nécessaires pour loger les familles aixoises et celles qui venaient s’installer ici et dynamiser la ville. Ces évolutions ont été soutenues par les équipes municipales successives et leurs différentes oppositions, au nom du bon sens et le regard tourné vers la préparation de l’avenir.
Car on ne peut plaisanter sans cesse sur la « belle endormie du 19e siècle », la ville qui refusait le chemin de fer et qui plus tard fermait la porte de son musée à Paul Cezanne… et dans le même temps rejeter systématiquement toutes les évolutions urbaines, toutes les constructions, toutes les nécessités de développement urbain !
Pour rappel, en 1996, c’est la municipalité Picheral qui faisait adopter par le Conseil municipal unanime une zone d’aménagement différé, devant permettre, dans un futur proche, d’étendre la ville, entre Encagnane et La Pioline, entre La Beauvalle et le Jas de Bouffan, à moins de 2 kms de la place de La Rotonde !
L’évidence d’urbaniser à terme cette vaste zone de terrains vagues, ou en déprise agricole depuis des décennies, était d’autant plus forte qu’elle était composée de quelques grandes propriétés foncières et ne concernait que très peu d’habitants. La ville et les bailleurs sociaux ont alors progressivement acquis une grande part du foncier disponible (aujourd’hui 70% de La Constance est propriété publique ou semi-publique par le biais des bailleurs sociaux).
La municipalité de Maryse Joissains-Masini a relancé les études de faisabilité sur la création d’une ZAC au début des années 2010 pour anticiper la fin d’aménagement du quartier de La Duranne, grand pourvoyeur de logements pour une ville en réclamant chaque année plus de 800 à construire (conformément au Plan Local d’Urbanisme intercommunal)…
Sans attendre la création de la ZAC, la ville a fait naître la zone d’activités de L’Ensoleillée (siège régional d’Orange) et répondu en 2013, en lien avec Marseille-Château Gombert, à l’enjeu stratégique national de développement de la French Tech souhaité lors de la présidence Hollande !
En cette circonstance, la ville d’Aix a choisi la responsabilité et de se projeter vers l’avenir, plutôt que la crispation et l’opposition stérile.
En bordure d’autoroute A8, un pôle de e-commerce et e-tourisme y est donc né. Des centaines d’emplois ont depuis été installés et souvent créés sur ce site par le groupe VPG et sa pépinière de start-ups, puis c’est la salle de spectacles pour les musiques actuelles, la 6Mic signée Rudy Ricciotti, qui est sortie de terre.
En parallèle, la ville d’Aix lançait deux années de concertation pour la création de la ZAC de La Constance, c’est-à-dire un écoquartier dense pour limiter l’artificialisation des sols, un secteur urbain proche du centre-ville et connecté aux quartiers du Jas et d’Encagnane qui le bordent et avec lesquels il pourra partager des équipements publics.

