LA CONSTANCE
PRÉSENTATION

Une ville qui ne se développe plus est une ville qui meurt. Bien au contraire, Aix-en-Provence est une ville qui vit, qui bouge, qui prospère et qui attire. Tout en sachant préserver sa qualité de vie, Aix a connu au fil des dernières décennies un accroissement significatif de sa population. 70 000 habitants dans les années 50, près de 150 000 aujourd’hui.
Pour répondre aux besoins en logements liés à l’accroissement démographique, aux évolutions des familles et à l’attractivité de la ville, Aix doit produire environ 800 logements supplémentaires chaque année. De tous types. Sociaux et en accession, pour étudiants, seniors, célibataires ou familles. Cette nécessité ne peut trouver de réponse par la seule densification urbaine et de petits programmes immobiliers menés en fonction des opportunités foncières.
De grands aménagements urbains sont périodiquement nécessaires. Ce fut le cas successivement avec la naissance des quartiers d’Encagnane, Jas de Bouffan, St Jean de Luynes, Sextius-Mirabeau, La Brédasque, La Beauvalle, et encore aujourd’hui avec La Duranne.
Mais bientôt, le compte n’y sera est plus et les quelques centaines de logements proposés chaque année à travers la ville ne suffiront pas pour prendre la suite de l’offre de l’écoquartier de La Duranne et répondre aux attentes.
Une nécessité
Les municipalités successives ont su depuis cinquante ans anticiper les besoins et offrir de nouveaux horizons urbains sans compromettre la logique du développement spatial de la ville.
De fait, Aix grandit par l’ouest. Elle n’a pas d’autre choix, du fait de la proximité des sites boisés et classés de Sainte-Victoire à l’Est, du Montaiguet au Sud et du plateau de Puyricard au Nord...
Dans cette logique, la Ville a identifié, au cours des années 90, un secteur situé entre plusieurs quartiers récents de l’agglomération (Jas de Bouffan, Encagnane, La Pioline/Les Milles, La Beauvalle) et offrant du fait de son état partiel de déprise agricole et d’abandon, ainsi que du petit nombre d’emprises foncières, des possibilités importantes et cohérentes d’urbanisation. Ce quartier, c’est La Constance.
Regarder une carte de l’urbanisation aixoise, c’est comprendre immédiatement l’intérêt stratégique de ce secteur, trait d’union entre les nouveaux quartiers ouest et sud-ouest de la ville, zone non aménagée à proximité immédiate du centre-ville, ainsi que des zones d’activités et d’emploi, un secteur enfin susceptible de bénéficier des nombreux équipements publics existant à proximité et d’en renforcer l’offre.
Construire à La Constance s’inscrit dans la logique de progression spatiale concentrique de la ville d’Aix autour de son centre historique.

Une référence
Décidé en 1996 par la municipalité Jean-François Picheral, soutenu alors par un vote unanime des sensibilités politiques présentes au Conseil municipal, le projet a été engagé par la municipalité Maryse Joissains-Masini quelques années plus tard à partir d’études préalables et d’un cahier des charges visant à l’exemplarité du projet.
L’objectif était de faire naître un nouveau quartier durable méditerranéen (label QDM) aussi exigeant sur le plan de l'environnement (protection des espaces boisés et de la ripisylve, déplacements en modes doux, transports en commun,...), qu’économe en espace et en énergie, innovant dans ses équipements, ses services aux habitants et respectueux des patrimoines artistique, architectural, historique et naturel.
Conçu à l’issue d’un concours international d’urbanisme par l’agence d’architecture Devillers & Associés, le schéma d’urbanisme qui structure aujourd’hui le projet a intégré le regard urbain de Philippe Rahm, référence de l’architecture bioclimatique et la volonté de la municipalité de Sophie Joissains de renforcer les proximités, l’attention environnementale et l’esprit d’harmonie urbaine et d’excellence de la ville d’Aix-en-Provence.
Atouts et enjeux
Un secteur enchâssé dans le tissu urbain, à quelques minutes à pied du centre-ville.
Un secteur réservé et bordé par ses frontières naturelles et par de grandes infrastructures routières et ferroviaires, (vallon de la Thumine à l’Ouest, autoroutes et voies ferrées au Nord, à l’Est et au Sud), traversé par plusieurs voies et l’axe Ouest-Sud Ouest reliant le Jas de Bouffan à Barida, via le secteur de L’Ensoleillée et le nouveau pont sur l’Arc Colonel Beltrame.
Un secteur qui bénéficie de la proximité d’un très grand nombre d’équipements publics et privés du Jas de Bouffan, La Beauvalle et Encagnane, et du Pôle French Tech avec ses emplois et son iconique salle de spectacles, 6Mic
Un secteur qui bénéficie de la proximité des infrastructures de transports en commun, réseau Aixenbus, BHNS A.
Un secteur qui bénéficie de la proximité d’importants équipement publics d’infrastructures (réseaux d’eau, d’assainissement, d’électricité, chaufferie urbaine biomasse) dimensionnés pour répondre aux besoins d’une opération d’aménagement de ce type.
Continuité
des politiques publiques
et intérêts
général
